Façade côté jardin du musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale, château Perrier. Un jardin qui se prolongeait jusqu’à la ligne de chemin de fer du temps de la création du château, au milieu du XIXe siècle. Photo © François Collombet
A Epernay, capitale du Champagne, un seul lieu pouvait l’accueillir : la prestigieuse Avenue de Champagne (inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco). Ce musée du vin de Champagne (et d’archéologie régionale) qui vient d’être inauguré (sa conception a débuté en 2011) en est le véritable cœur ! Et qui d’autre que le château Perrier, style néo-Louis XIII, fermé depuis 1998, aujourd’hui magnifiquement rénové pour l’abriter ? Ici, la vocation du musée est de plonger le visiteur dans l’histoire de la Champagne, de ses vignes et de son savoir-faire à travers un fonds viticole, composé de 6 000 pièces liées à l’histoire du champagne*. Mais avant de franchir la monumentale grille néo-XVIIIe du musée au 13 avenue de Champagne (oeuvre au XIXe siècle des artisans de l’Opéra Garnier), arrêtons-nous d’abord sur cette incroyable avenue de Champagne. Elle est qualifiée de Champs Elysées du Champagne. C’est une avenue en or !
* le Musée du Vin de Champagne et d’Archéologie régionale, reconnu patrimoine majeur par le Ministère de la Culture réuni plus de 100 000 pièces archéologiques et viti-vinicoles. En matière d’archéologie, le fonds du musée est constitué actuellement de 80 000 pièces régionales. C’est la première collection d’archéologie régionale en France, après le musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.
Au sommaire :
- I/ Avenue de Champagne, l’avenue de toutes les folies
- II/ Le promeneur de l’avenue
- III/ Le musée qui raconte l’histoire du Champagne et de la Champagne
I/ Avenue de Champagne, l’avenue de toutes les folies
La voici cette avenue de toutes les folies ! Epernay ville de 24 000 habitants, de tous les pores de ses pierres respire le champagne. Cette cité est dominée par les 207 m du mont Bernon. A ses pieds, un trésor géologique, ces fameuses couches crayeuses sur lesquelles s’est bâti l’empire sparnacien du Champagne. Il s’est bâti en dessus et en dessous, à la lumière et à l’ombre. Quelle autre ville aurait su avec autant de talent métamorphoser son Faubourg de la Folie (alors hors les murs), traversé autrefois par l’ancienne route royale reliant Paris à l’Allemagne, en une brillante avenue connue du monde entier, l’avenue de Champagne. Elle a été entièrement réaménagée en 2009 selon un concept d’avenue-parc qui attire 500 000 visiteurs par an, s’accaparant le titre de Champs Elysées de la Champagne. Serait elle alors au regard du contenu de ses caves, l’avenue la plus riche du monde*? Une allée triomphale de 1,5 km avec deux univers qui se superposent : dans l’ombre, un inframonde avec son incroyable labyrinthe de caves et de galeries (110 km) et au-dessus, à la lumière, l’apparat des grandes demeures construites à la gloire du Champagne : châteaux, hôtels particuliers, villas (la villa rose notamment), Maison Belle-Epoque, joyau de l’Art Nouveau. Ainsi, cours d’honneur, portails, grilles monumentales et même un lycée alternent le long de cette avenue avec des bâtiments à usage plus fonctionnels. Un mélange étonnant de styles Renaissance et néoclassique ! Voir cet ancien hôtel Gallice, au numéro 33, prix de Rome en 1896, occupé aujourd’hui par la Maison de Champagne de Venoge ! Mais c’est surtout la vision d’un XIXe siècle triomphant à l’architecture toute emprunte du style Louis XIII en brique et pierre tel le château Perrier (aujourd’hui, musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale) qui domine. Et puis, une fantaisie, l’étonnante réplique du Trianon de Versailles à l’entrée de l’avenue qui marque le plus les visiteurs. Mais derrière ce grandiose apparat, c’est tout un appareil de production et de commercialisation qui se cache avec celliers, pressoirs, caves et bureaux où travaillent quelques centaines de salariés au service du champagne.
*L’avenue de Champagne, une des artères les plus riches du monde. Dans ses caves vieillissent plus de 200 millions de bouteilles. Faites le calcul à raison de 30 € le flacon en moyenne basse !
II/Le promeneur de l’avenue
Partons du bas, du rond-point place de la République pour remonter cette magistrale avenue dont chaque numéro est une ode au Champagne. A gauche, la rue Jean-Rémy Moët, maire d’Epernay. Il initia sous l’Empire l’exportation du Champagne vers l’Angleterre (malgré le blocus) ; à droite, une rue dédiée à Eugène Mercier, self made man et pionnier en communication qui fut le premier à passer commande aux frères Lumière d’un film publicitaire projeté lors de l’Exposition de 1900 (et dans lequel il apparaît). Il fut aussi le premier à rendre le champagne accessible à tous et le premier à voir son champagne référencé dans les grands magasins parisiens. Rêvons un peu à ce personnage hors du commun qui assura sa publicité lors de cette fameuse exposition en amarrant un ballon sur le Champs de Mars. Il accueillit près de 20 000 parisiens qui levèrent leur coupe à 300 m d’altitude en l’honneur de la maison Mercier. Accompagnés de ces deux figures emblématiques, remontons pas à pas cette avenue qui verra son inscription au patrimoine mondial de l’humanité se confirmer en 2015. D’abord, une première constatation, la partie nord de l’avenue (les numéros impairs), est réservée aux résidences du XIXe siècle, manifestant dans la pierre, la réussite éclatante de ces maisons de Champagne, alors que la partie sud entre la rue Jean Chandon Moët et la rue Croix de Bussy est plus portée sur le côté économique et industrieux de ces grandes maisons
Une avenue à la gloire des grandes marques de Champagne
L’empire Moët & Chandon tient le début de l’Avenue
C’est simple, Moët & Chandon (qui appartient au groupe de luxe LVMH), occupe de chaque côté, tout le bas de l’Avenue. C’est le champagne le plus vendu au monde. Son brut impérial* représente 85 % de sa production. Il possède en propre, 1200 ha (mais s’approvisionne sur 4200 ha supplémentaires). A lui seul, Moët & Chandon produit 32 millions de bouteilles. Son chef de cave (depuis 2005), Benoît Gouez présentait le nouveau millésime 2012, le 74e depuis 1842, date du premier millésime de la Maison fondée en 1743 (mais ses origines sont plus anciennes). Le fondateur Claude Moët est né sous Louis XIV. Il s’est établi comme commissionnaire en vins à Epernay. Il a l’idée de s’installer « hors les murs » dans le faubourg de la Folie et, à l’emplacement de l’actuel hôtel Moët, il fait creuser des caves et aménager un pressoir, des celliers et des jardins.
*Cuvée hommage à l’amitié qui liait Jean-Rémy Moët et Napoléon.
L’incommensurable lègue de Raoul Chandon de Briailles (1850-1908)
Voici l’une des personnalités les plus marquantes d’Epernay. Il fut Président de la maison du champagne Moët & Chandon mais aussi historien, scientifique, bibliophile, musicien (ami de Wagner), mécène. Il va léguer à la ville en 1908, une importante bibliothèque d’étude sur la vigne et le vin et l’histoire champenoise. Il fut également l’un des principaux acteurs de la lutte contre le phylloxera. Il fonda pour cela l’école pratique de viticulture, qui enseignait la technique de greffage et lança des recherches pour l’utilisation des porte-greffes américains dans la lutte contre la maladie.
La Maison Belle Epoque propriété du Champagne Perrier-Jouët
La Maison Belle Époque propriété de Perrier-Jouët est l’un des joyaux de l’avenue de Champagne. Elle a été totalement restaurée en 2017, un chantier de deux ans pour cette demeure construite à la fin du XVIIIe siècle. Aujourd’hui, après de longues années de recherches, elle rassemble un mobilier, objets et œuvres d’art, la plupart signés des grands maîtres Gallé, Majorelle, Guimard, Daum, Lalique, Mucha, Georges de Feure… ; une impressionnante collection d’Art Nouveau français : la plus grande collection privée en Europe précise Perrier-Jouët.
Pol Roger : the most drinkable address in the world (au n°18 de l’avenue)
Pol Roger est l’une des rares maisons demeurée véritablement familiale et incontestablement l’une des plus anciennes (fondée en 1849). Elle est située à Epernay, au 44, avenue de Champagne. Elle s’est symboliquement déplacée jusqu’au coin de la rue adjacente pour une adresse plus adéquate : 1, rue Winston Churchill. The most drinkable address in the world aurait dit Winston Churchill ; un déplacement en l’honneur de celui qui mit au plus haut le Champagne Pol Roger* depuis sa rencontre en 1944 avec Odette Pol-Roger (épouse de Jacques Pol Roger, troisième génération de la famille). Elle fut une amie fidèle du couple Churchill et assistera aux obsèques de Winston à la cathédrale Saint-Paul de Londres en 1965.
*En fournissant un champagne peu dosé, Pol Roger contribua de façon significative à créer le style de champagne qui finit par s’imposer complètement sur le marché britannique.
En remontant l’avenue de Champagne, d’autres grandes maisons de Champagne y sont également à l’apparat
Derniers éclats de bulles avenue Champagne : Mercier, Comtesse Lafond, De Castellane…
Se remettre en jambe, c’est aussi gagner le haut de l’avenue et crapahuter dans les quelques arpents de vignes au dessus de la Maison Mercier jusqu’à un alignement de cheminées en béton utilisées pour la ventilation des caves. De là, superbe vue sur Epernay, la tour de Castellane, la vallée de la Marne et tout au loin perdu au milieu du vignoble, le coteau d’Hautvillers. Bref, la conviction d’être au cœur du Champagne !
Mercier, une allure de winery californienne
Mercier (marque du groupe LVMH depuis 1987) située tout en haut de cette avenue, apporte la seule touche contemporaine (et anticonformiste !) de toutes ces grandes maisons de Champagne présentes sur l’avenue : un immense pavillon aux allures des wineries californiennes. Il est l’œuvre de l’architecte-urbaniste Anne Fourcade qui sut intégrer dans son aménagement (dans l’espace d’accueil) le plus grand foudre du monde capable de contenir l’équivalent de 213 000 bouteilles de Champagne. Il nécessita l’abattage de 150 chênes de Hongrie et contint sa première vendange en 1881. Son ornementation confiée au sculpteur champenois Gustave-André Navlet représente deux allégories féminines, l’union de la Champagne et de l’Angleterre (une réplique de celle sculptée plus bas dans les caves). C’est ce foudre de 23 tonnes, tracté d’Epernay à Paris par 12 paires de bœufs qui fut l’attraction de l’Exposition universelle de 1889.
Ne m’appelez plus Château de Pékin
Une fois passée la villa Eugène qui appartint à Mercier (aujourd’hui un hôtel 5 étoiles de 15 chambres), de l’autre côté de l’avenue, se dressent les deux tours de l’étonnant château de Pékin dont le nom évoquerait l’entrée des troupes impériales dans la capitale chinoise. Il fut le siège de la Maison jusqu’en 1878. Laissé à l’abandon, dévoré par le lierre, pillé, c’est presque une ruine que rachète en 2000, le baron Patrick de Ladoucette venu des bords de Loire (de Pouilly Fumé où ses sauvignons sont une référence mondiale) pour étendre son royaume viticole au Champagne. Il a dédié son Champagne à la Comtesse Lafond, son aïeule. Parc et château ont été magistralement restaurés. Les grilles sont grandes ouvertes, la vue au milieu des cèdres s’étend sur la vallée. Le château qui semble si étroit d’apparence s’articule en fait en plusieurs ailes. Sur la pelouse devant la façade, une zone d’atterrissage pour hélicoptère. Ne m’appelez plus jamais château de Pékin mais Comtesse Lafond. Une erreur peut être pour le marché chinois !
La tour de Castellane si étroitement associée à Epernay
Enfin comment ne pas évoquer le point le plus haut de la cité, son emblème, son phare, la très reconnaissable tour de Castellane, en contrebas de l’avenue (au 57, rue de Verdun), si étroitement associée à Epernay qu’elle en est devenue le symbole. Ferait-elle 63 ou 66 m de haut ? On n’en est pas sûr, mais pour ses marches, c’est certain, elles sont au nombre de 237. Cette tour couronne l’une des plus puissantes Maisons de Champagne de son époque créée par le vicomte de Castellane. Il fit porter à sa marque, la Croix de Saint-André de couleur rouge, en hommage à l’étendard du plus ancien régiment de Champagne. De Castellane appartient aujourd’hui à Laurent-Perrier. Inscrits sur les murs extérieurs de Castellane, en lettres blanches sur fond bleu, le nom de toutes ces villes New-York, Sidney, Barcelone, Copenhague, Alexandrie, Bucarest… évoque encore la renommée de cette prestigieuse Maison. Ses bâtiments abritent non seulement un centre de vinification ultra moderne mais aussi un musée du Champagne qui contient une extraordinaire salle des étiquettes, la mémoire de ce que fut cette maison dans l’industrie du dessin et de l’imprimerie consacrés au Champagne.
III/ Un musée qui raconte l’histoire du Champagne et de la Champagne
Et quel défi ! Comment faire rentrer la scénographie d’un musée contemporain dans le respect d’un château édifié au milieu du XIXe siècle ?
Transformer un château du XIXe siècle pour en faire l’un des plus beaux et des plus contemporains musées régionaux
Imaginez un château de 33 pièces, le plus haut bâtiment de la ville construit et aménagé entre 1852 et 1857. Son but, afficher l’éclatante réussite de Charles Perrier, maire d’Epernay et surtout directeur des champagnes Perrier-Jouët. Avouons que ce château a de l’allure avec ses quatre façades dissemblables mais dans le style de l’époque ; un petit air du Palais du Luxembourg, de l’aile Lescot du Louvre ou encore du château de Sceaux. Pour l’intérieur, voyez les salons restaurés du rez-de-chaussée ou le magistral escalier d’honneur inspiré de celui réalisé au Louvre par Charles Percier et Pierre Fontaine. Les décors ou la grille néo-XVIIIe ont été exécutés par les mêmes artisans qui firent ceux de l’opéra Garnier ou de l’Hôtel de ville de Paris. Quant aux jardins (deux fois plus grand qu’aujourd’hui), un rêve quasi versaillais. Donnant sur les appartements de la famille, on y trouvait une roseraie, des serres, une grotte en rocaille, un ruisseau artificiel…
Un château mais aussi un centre de vinification et de stockage
A l’architecte choisi par Charles Perrier, Pierre-Eugène Cordier, fut demander l’impossible : réunir dans un même édifice (un château en l’occurrence), espace de réception et de fêtes, résidence privée mais aussi locaux de production pour l’élaboration du Champagne et son stockage. Sous l’édifice, de vastes caves furent creusées avec une particularité : être directement reliées à la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. Elle avait atteint Epernay en 1849 (inauguré par Louis-Napoléon Bonaparte), avant d’être achevée en 1852.
Charles Perrier et Octavie Gallice profiterons 20 ans de leur beau château qu’ils léguèrent à leur neveu, Henri Gallice.
Heur et malheur du château Perrier
Durant la première Guerre mondiale le château est transformé en hôpital provisoire. Le grand caveau reçoit les blessés d’un cantonnement de l’armée italienne. Entre 1939 et 1940, il accueille la Royale Air Force de l’armée britannique, puis l’armée allemande de 1943 à 1944 et enfin les soldats américains qui y resterons jusqu’en 1945. Chaque armée y laissa ses strates de graffitis toujours visibles. A la mort d’Henri Gallice, le château est vidé et acquis par la ville d’Epernay. Un premier musée est inauguré en 1956. Il sera fermé en 1998. L’idée d’un nouveau musée émerge en 2011. Il est baptisé musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale. En 2016, les travaux de réhabilitation sont confiés au cabinet Frenack + Julien. Un choix judicieux pour un projet qui se concentre sur l’existant en prenant en compte l’intégralité des espaces du château. Sur l’aménagement en musée, l’architecte Béatrice Julien explique la complexité du bâtiment dont il a fallu tenir compte dans la conception du parcours. Il y avait une sorte de gradation dit-elle. Plus nous montions, plus nous avions de liberté. Au rez-de-chaussée, il n’était pas question de toucher aux décors et aux boiseries historiques. Le premier étage s’articule autour de l’escalier d’honneur, très présent. Le dernier niveau, en revanche, était plus dépouillé. Nous avons pu jouer avec la lumière, les couleurs et, surtout, ouvrir, décloisonner les salles.
La visite et son fil conducteur, la craie
L’objectif ici est de faire découvrir de manière ludique la richesse des collections afin d’explorer et de faire comprendre l’identité champenoise sous tous ses aspects : géologie, occupation humaine et exploitation des ressources naturelles par l’Homme, savoir-faire autour de l’élaboration du vin de Champagne. Le parcours de visite a été pensé en quatre sections* qui se succèdent et qui ont pour fil conducteur le sol crayeux, substrat exploité par les premiers agriculteurs du Néolithique jusqu’aux viticulteurs champenois. Ses qualités ont permis la bonne conservation des objets trouvés lors des nombreuses fouilles archéologiques de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui. Ainsi, comprend-t-on mieux l’alliance entre une géologie, celle de la craie, les populations qui se sont établies et les productions qu’elles ont su y faire naître.
Le rez-de-chaussée est composé de la salle réservée aux collections géologiques, salle d’introduction du parcours et des salons historiques. Ces derniers, classés Monuments historiques, ont été restaurés à l’identique afin de préserver l’histoire des lieux
Au second étage, la redécouverte de la charpente du bâtiment a permis de créer un espace particulièrement adapté à la mise en valeur des collections archéologiques. Ainsi, au premier étage, le parcours du vin de Champagne est sublimé par les décors classés Monuments historiques, tels que les parquets et les peintures murales. Au même niveau, sont présentées les collections variées du musée, provenant de collectionneurs locaux, dans une atmosphère intimiste à l’image des cabinets de curiosité d’antan.
*1/La section Géologie pour mieux comprendre la formation du paysage et du sous-sol crayeux champenois. 2/La section Archéologie pour découvrir les traces humaines de la préhistoire jusqu’au Moyen Âge. 3/Cette section est consacrée au vin de Champagne, à son élaboration et à son histoire. 4/Enfin, la section dite Collectionneur met à l’honneur les mécènes et les explorateurs de la fin du XIXe siècle et de la Belle Epoque.
Pour se rendre à Epernay, au musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale, 13, avenue de Champagne :
- En voiture : 1 h 30 de Paris et 35 minutes de Reims. En train de Paris gare de l’Est : 1 h 30 et de Reims : 35 minutes. De la gare SNCF d’Epernay, le musée est à 10 minutes de marche.
- Ouvertures du musée : 1er avril-31 octobre : 10 h-19 h. Du 1er novembre au 31 mars : 10 h 30-12 h 30 et 14 h-17 h 30. (Accès libre et gratuit pour le parc).
- Tarif : http://archeochampagne.epernay.fr